Conseil de l’emploi et de la formation

 

Origines

Les statuts de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) du 22 janvier 2010 (décret n° 2010-90) prévoient qu’il dispose de comités thématiques, instances de dialogue avec les professionnels de la filière. Ils précisent que l’Institut est doté d’un conseil de formation (CF) organisé dans les conditions fixées par le conseil d’administration (CA).

Dans le cadre de son nouveau contrat d’objectif et de performance (COP) pour la période 2018-2022, le CA a décidé d’élargir les missions du CF en faisant un conseil de l’emploi et de la formation (CEF).

Tout en conservant des préoccupations pédagogiques, il s’agit de s’intéresser davantage à l’adéquation formation-emploi et à l’ensemble des questions administratives, techniques, financières, etc. liées à la mise en œuvre de la formation professionnelle.

 

Missions

Le CEF est un lieu d’échange et de réflexion de l’ensemble des acteurs publics et privés de la filière sur les questions et enjeux de l’adéquation emploi-formation. Dans le cadre de débats constructifs, il leur permet de formuler des avis et propositions, auxquelles l’Institut peut donner suite.

Le CEF se fonde en effet sur la vocation de l’IFCE, réaffirmée dans son COP, d’être l’Institut technique de référence au service des acteurs de la filière équine. Le CEF s’intéresse donc aux besoins de l’ensemble des acteurs de cette filière, pas seulement à la mission propre d’organisme de formation de l’Institut.

L’IFCE est passé d’une logique d’offre de formation à une logique de réponses aux besoins de compétences professionnelles de la filière ; son CEF a l’ambition d’apporter un soutien aux acteurs publics et privés de la formation professionnelle.

 

Fonctionnement

Les propositions que le CEF peut faire sont fondées sur des observations partagées, à partir de l’étude des données techniques, économiques et sociales de la filière. Plusieurs services, notamment équi-ressources, l’observatoire économique et social du cheval (OESC) et l’observatoire des métiers, de l’emploi et des formations dans la filière équine (OMEFFE) y contribuent. Devenu représentatif des besoins de la filière en matière d’emploi et de formation, le CEF joue désormais un rôle de validation des projets de recherche menés par l’OMEFFE.

Le CEF a vocation à se réunir au moins deux fois par an, et autant que de besoin. Sa structure, très souple, lui permet d’associer à ses séances toutes personnes ou experts en fonction du sujet traité. Il peut déléguer des sujets particuliers à des groupes de travail spécifiques.

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Le CEF travaille en concertation avec les cinq autres conseils ou comités de l’IFCE. Du travail collectif de ces conseils peut émerger une vision cohérente des différents segments de la filière. Comme pour les autres conseils, le CEF soumet ses propositions au Conseil d’administration de l’Institut et l’informe de l’avancement de ses travaux, notamment dans le cadre de rapports réguliers.

Rapport au Conseil d’administration du 2 décembre 2020 :

Rapport au Conseil d’administration du 9 mars 2022 :

Rapport au Conseil d’administration du 28 septembre 2023 :

Activité

Le 23 septembre 2019, les membres de ce nouveau conseil de l’emploi et de la formation se sont réunis, dans une composition plus élargie que l’ancien conseil de la formation. L’ordre du jour portait d’abord sur la présentation de ses membres et de leurs attentes pour ce nouveau conseil ; les ministères de tutelle ont ensuite évoqué l’actualité de la formation professionnelle (loi du 5 septembre 2018) ; deux études ont été présentées sur des thèmes concernant des formations sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, autre partenaire, et le secteur sportif. Plusieurs propositions de nouveaux travaux et recherches ont été émises.

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Documents de support :

Le 4 mars 2020, les membres du Conseil de l’emploi et de la formation se sont réunis pour la deuxième fois. Accueillis par Philippe Vinçon et son équipe dans les bureaux de la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA), les membres ont effectué un état d’avancement des premières propositions faites lors du premier conseil. Par la suite, des temps d’échange ont eu lieu sur les problèmes de recrutement dans le secteur des courses, l’offre de formation du MAA, les métiers du soin ainsi que l’offre de formation de l’IFCE.

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Documents de support :

Compte tenu de l’état actuel du développement de la pratique de l’équitation western et de l’attelage, depuis la dernière réforme du BP JEPS mention « activité équestres » (cf. arrêté du 31 octobre 2016), la FFE a réfléchi à l’opportunité de créer une certification professionnelle particulière pour ces disciplines. Cette réflexion s’est concrétisée il y a quelques temps sous forme de projet de titre à finalité professionnelle (TFP), de niveau 4. En application de l’article L. 212.1 du code du sport, ce nouveau titre doit être enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), ce qui est maintenant de la responsabilité de France compétences.

S’agissant d’une première création, la procédure d’enregistrement de France compétences recommande d’y associer des courriers de soutien émanant de différents acteurs de la filière (entreprises utilisatrices, organismes de formation, branche professionnelle, institutions, etc.).

L’IFCE a été sollicité à ce titre par la fédération délégataire afin que son Conseil de l’emploi et de la formation puisse débattre de cette question et répondre à la FFE.

La date de la prochaine réunion du CEF (22 octobre) étant selon la FFE trop tardive par rapport à la procédure en cours, elle a souhaité que cet avis soit exprimé courant septembre.

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Document support :

Un an après sa création, le Conseil de l’emploi et de la formation (CEF) a réuni ses membres pour la troisième fois le jeudi 22 octobre 2020. Accueillis sur le site de l’Ifce à Saumur, les membres ont assisté à la Matinale du Cadre noir, l’occasion pour eux d’apprécier le travail des jeunes chevaux et des écuyers. La journée s’est alors poursuivie avec les travaux du CEF pour lesquels une partie des membres a rejoint à distance la réunion, faute de pouvoir se déplacer. Les travaux de l’après midi ont alors été ponctués entre l’état d’avancement des projets en cours et différentes présentations telles que le concours de l’un des « meilleurs apprentis de France », les modalités de formation en situation de travail ou encore les canaux de communication de l’Ifce ainsi que ses dernières publications.

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Documents de support :

La quatrième réunion plénière du Conseil de l’emploi et de la formation (CEF) prévue dans les locaux de la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE) a pu être maintenue à distance, dans le respect des règles gouvernementales en vigueur à ce moment.

Philippe DUCLAUD, directeur général adjoint à la DGPE, a ouvert ce conseil en rappelant que le CEF est un lieu privilégié pour établir des diagnostics partagés autour de l’emploi et de la formation dans la filière équine, ce qui en fait une instance déterminante pour proposer des solutions. Lors de ce conseil de nouveaux membres ont été accueillis, Flavie BARILLER en tant que directrice du pôle formation de l’IFCE et Hugues CALVIN en tant que directeur de la Fédération nationale des conseils des chevaux.

À l’ordre du jour de ce conseil, quatre états d’avancement de travaux en cours effectués dans le cadre du CEF et six présentations faites par l’Observatoire économique et social du cheval (OESC), l’Observatoire des métiers de l’emploi et des formations (OMEFFE), l’opérateur de compétences OCAPIAT et le fond d’assurance VIVEA, le Groupement hippique National (GHN), le Conseil national de l’ordre des vétérinaires (CNOV) ainsi que le pôle recherche et innovation de l’IFCE, présentations qui ont également été suivies de débats.

Enfin, ce conseil a permis aux membres d’échanger autour de la question du bien-être des chevaux de courses et de sport dans l’objectif de sensibiliser davantage les professionnels par la formation.

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Documents de supports :


En concertation avec le président du CEF et à la demande de la Commission paritaire nationale de l’emploi des entreprises équestres (CPNE EE), une rencontre a été programmée entre les membres du CEF et France Compétences. Cette demande de rencontre illustre l’excellent climat de coopération qui anime les membres du CEF, dans cette instance de rencontre, de dialogue et de travail en commun de tous les acteurs de la filière équine.

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La cinquième réunion plénière du Conseil de l’emploi et de la formation (CEF) s’est tenue à l’EPA Haras National du Pin le mardi 12 octobre 2021 au lendemain du lancement de la campagne « la filière équine recrute » à l’initiative du service équi-ressources et de la Direction de la communication de l’IFCE. Cette première journée, conviviale et riche d’échanges avec la presse et les partenaires de la filière, a été l’occasion de signer une convention partenariale entre la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France et l’IFCE portant création de quatre nouveaux métiers au concours de l’Un des meilleurs apprentis de France. Cette signature, chère au CEF, officialise un projet émis en conseil un an auparavant.

Thierry BERGERON, directeur de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) de l’Orne a ouvert ce conseil en rappelant la place importante du cheval dans ce département. Il a, à ce titre, souligné que ce territoire était propice à l’expérimentation de nouveaux dispositifs et d’aides pour faire connaître les activités en lien avec le cheval a un plus large public pour résoudre les difficultés de recrutement.

La pénurie du personnel a d’ailleurs fait partie de l’ordre du jour de cette réunion qui s’est articulée autour de quatre grandes thématiques : réflexions prospectives pour les certifications des ministères chargés de l’Agriculture et des Sports ; meilleure connaissance et préservation des métiers ;  problématiques de recrutement ;  place du bien-être équin au sein des formations. La richesse de ce programme a donné la possibilité à l’ensemble des acteurs des mondes du cheval de s’exprimer en partageant leur point de vue.

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Documents de supports :

Les membres du Conseil de l’emploi et de la formation se sont retrouvés pour leur sixième réunion plénière dans les locaux du ministère chargé des Sports, là où s’était déroulée leur première réunion, en septembre 2019. Ils ont été accueillis par Gilles QUÉNÉHERVÉ, directeur des Sports.

Cette réunion a été l’occasion pour les membres :
  • d’être tenus informé de l’état d’avancement des projets en cours (Description des activités liées au travail avec les équidés, le concours de l’Un des meilleurs apprentis de France),
  • de faire le bilan de projets terminés (l’étude portant sur l’attractivité des métiers liés à l’entraînement des chevaux de courses, le calcul du niveau de prise en charge des coûts contrats d’apprentissage),
  • d’être informés des dernières données statistiques de l’OMEFFE (chiffres clés et impact social de la crise sanitaire dans les entreprises équestres et hippiques) et de son fonctionnement avec le CEF,
  • de réfléchir à la place du bien-être animal dans la formation,
  • mais également d’être informés d’actions liées aux questions de l’emploi et de la formation (mise en place d’une plate-forme pour les travailleurs indépendants, lutte contre les violences dans le sport).

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Documents de supports :

Pour sa septième réunion en séance plénière, le Conseil de l’emploi et de la formation de la filière équine (CEF) s’est réuni les 10 et 11 octobre 2022 dans les locaux de la FFE, au Parc fédéral de Lamotte Beuvron. Les 18 sujets inscrits à l’ordre du jour ont permis aux 34 membres présents de s’intéresser aux difficultés de recrutement au sein des entreprises équestres et hippiques (taux de tension, condition de travail et d’emploi) et d’appréhender des solutions (visibilité des offres d’emploi, dénomination des métiers). Le champ de la formation a lui aussi été abordé avec l’actualisation des niveaux de prise en charge des coûts contrat d’apprentissage, une réflexion sur l’harmonisation de l’offre, la mise en place d’une formation à destination des formateurs d’enseignants sur la question de la fidélisation de la clientèle en centre équestre, l’actualisation du titre à finalité professionnel Animateur d’équitation ou encore l’évolution de la formation d’inséminateurs équins et asins. Devenu représentatif des besoins de la filière en matière d’emploi et de formation, le CEF joue désormais un rôle de validation des projets de recherche menés par l’OMEFFE. Dans ce cadre, il a validé la réalisation d’une étude sur le métier d’artiste équestre menée par l’OMEFFE fin 2022 et courant 2023.

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Documents de supports :

Accueillie par l’AFASEC, la huitième réunion plénière du Conseil de l’emploi et de la formation s’est tenue les 5 et 6 avril 2023 à Chantilly. Une occasion pour les membres de (re)découvrir l’univers hippique avec une immersion dans une réunion de courses à l’hippodrome de Chantilly, une visite des écuries d’entraînement au galop et l’observation du travail sur la piste le matin.

Les membres ont profité de ce moment pour échanger, s’informer et réfléchir ensemble aux problématiques liées à l’emploi et la formation tels que la modernisation des pratiques par la formation continue, la rénovation des certifications agricoles, l’adaptation de la formation aux divers parcours professionnels ou encore la mise en place d’un Plan de relance de l’emploi dans la filière équine (PREFErence).

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Documents de supports :

Le Conseil de l’emploi et de la formation s’est réuni le 4 octobre 2023 pour sa neuvième réunion plénière. À cette occasion, les membres ont été accueillis dans les bureaux de la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire par son directeur général, Monsieur Benoît BONAIMÉ.

Parmi les temps forts, l’ordre du jour a permis d’aborder :
– un état d’avancement des projets en cours (voir les travaux du CEF en bas de page),
– la présentation du Label social EQUURES,
– une présentation de projets à venir sur la modernisation des pratiques de gestion des ressources humaines (RH) dans les écuries, ainsi que sur l’adaptation de la formation à la diversité des parcours professionnels,
– une réflexion prospective sur l’avenir du métier de maréchal-ferrant et de sa formation.

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Documents de supports :

À quelques mois des Jeux Olympiques et Paralympiques, les membres du CEF se sont réunis les 3 et 4 avril à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) pour y découvrir les coulisses de l’entraînement de nos athlètes français. Une opportunité exceptionnelle qui contribue à la réflexion de la formation de nos cavaliers et cavalières.

En plus des visites, se sont ajoutés au programme de ce CEF :

  • les premiers résultats du décompte des emplois,
  • la présentation de l’étude artiste équestre,
  • une réflexion autour de l’évolution du CS UCAC (certificat de spécialisation utilisation et conduite d’attelage de chevaux),
  • un point d’actualité sur les activités de la médiation équine,
  • la présentation de la nouvelle convention collective nationale sports-loisir et courses hippiques,
  • une réflexion autour de la formation des transporteurs de chevaux malades ou accidentés,
  • mais aussi les limites des formations à distance et
  • une présentation de la réforme du dispositif de la VAE.

Ces journées se sont terminées par la présentation d’une thèse portant sur la santé et la carrière des enseignants d’équitation.

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Voir le compte rendu (à venir)

Documents supports :

 

Travaux du CEF

Appuis méthodologiques

La loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 avait introduit la notion de « blocs de compétences » comme « partie identifiée de certification professionnelle », classée au Répertoire national de la certification professionnelle (RNCP), sans les rendre obligatoire. C’est ce qu’a fait la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 (article 31) et son texte d’application, le décret n° 2018-1172 du 18 décembre 2018. Les blocs de compétences sont définis comme des « ensembles homogènes et cohérent de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées ». La loi précise qu’ils doivent être accompagnées de référentiels d’activité, de compétences et d’évaluation pour être inscrits au RNCP.

Les membres certificateurs du CEF ont exprimé leur volonté d’une plus grande concertation sur ce sujet à l’avenir, d’un travail en commun, pour définir ensemble un langage clair et partagé, donnant notamment plus de clarté et visibilité aux parcours de formation pour celles et ceux qui s’y engagent.

 

La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 relative à la liberté de choisir son avenir professionnel demande à chaque organisme de formation et à chaque certificateur de rendre compte du taux d’insertion de leurs diplômés. Le CEF a exprimé un besoin d’harmonisation des méthodes de récoltes de données. Le travail en cours (premier semestre 2021) consiste à élaborer et proposer une méthodologie commune.

Projet achevé.

Depuis la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 (« pour la liberté de choisir son avenir professionnel », réformant profondément les dispositions antérieures), les branches professionnelles, par l’intermédiaire de leur commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE), doivent déterminer, pour les formations relevant de leur périmètre, un niveau de prise en charge financière pour chaque diplôme ou titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles, mis en œuvre par la voie de l’apprentissage. En janvier 2022, France compétences interrogera les CPNE pour l’actualisation de ces niveaux de prise en charge (NPEC), pour la période 2023-2025.

Projet achevé.

Face à la demande croissante du nombre de candidats au Certificat d’aptitude aux fonctions d’inséminateur équin, l’IFCE, par le biais de son Pôle formation professionnelle, sollicite le CEF pour apporter des solutions adaptées. Un groupe de travail a été constitué. Pour réfléchir aux solutions idoines, il propose de mener une enquête auprès des pratiquants de l’insémination artificielle. En plus de permettre un recensement géographique, cette enquête apporte des connaissances sur les pratiques réalisées, les difficultés et les besoins.

Les premiers retours du questionnaire soulèvent une problématique autour de l’échographie des juments au vu de l’absence de disponibilité des vétérinaires qui sont les seuls habilités à exercer cette tâche. Un second groupe de travail a donc été constitué sur cette question spécifique.

Les membres du groupe de travail se sont réunis cinq fois et ont convenu :

Pour l’accès à la certification :

  • qu’il n’y aurait pas de modification du contenu de la formation,
  • que les critères de sélection restaient de la responsabilité de l’organisme de formation mais que l’IFCE s’appuierait sur les professionnels pour élaborer une grille d’aide à la décision pour la sélection des candidats,
  • que l’IFCE souhaitait mettre en place une commission de recrutement regroupant les professionnels.

Pour l’échographie :

  • qu’il n’y aura pas de délégation des actes d’échographie par les inséminateurs équins.

Consulter l’état d’avancement au 19 septembre 2023

Consulter le compte-rendu du 1er COPIL au 12 décembre 2022
Consulter le compte-rendu du 2ème COPIL au 9 janvier 2023
Consulter le compte-rendu du 4ème COPIL au 23 mai 2023

Projet achevé

Applications pratiques

Face à la diminution du nombre de licenciés et à la volatilité de la clientèle des centres équestre, l’étude Fidel’Équestre a été réalisée dans le but d’analyser la demande, la satisfaction et la fidélité des pratiquants. Le CEF a proposé de transférer les informations obtenues par cette étude aux professionnels, enseignants, formateurs, gérants de centres équestres et élèves enseignants. Un collectif a travaillé à la mise en œuvre d’une « boîte à outil » composée d’articles, de web conférences, de supports de cours et d’un outil en ligne (évaluation des attentes, de la satisfaction et de la fidélité de la clientèle du centre équestre). Ce travail, très engagé, se poursuit encore actuellement.

 

Le plan de relance pour l’emploi de la filière équine de référence, appelé PREFErence, est né du constat que la filière équine avait désormais pris connaissance et conscience des difficultés rencontrées au sein des écuries et haras en matière de personnel. S’il est toujours important de dresser des diagnostics autour de l’emploi et de continuer les recherches en sciences humaines sur le sujet, il est aujourd’hui urgent de se mobiliser autour d’actions communes et collectives pour inverser la tendance et retrouver une situation d’équilibre sur le marché du travail.

L’objectif de PREFErence est ainsi de rassembler les principaux acteurs de l’emploi et de la formation pour partager des constats qui ne sont plus à partager mais à changer par la mise en place d’un plan commun de relance de l’emploi.

L’ambition de PREFErence est de s’adresser d’une voix unique et unie pour faire reconnaître nos métiers comme en danger et de proposer un plan commun, durable et éthique avec des actions concrètes pour les entreprises équestres, hippiques et équines.

Consulter la note de présentation du projet

Études et recherches

Des évolutions marquantes ont impacté l’élevage de chevaux de sport sur les 10 dernières années : arrêt de la mission d’étalonnage public/libéralisation du marché de l’étalonnage, concurrence des importations sur le marché du cheval de sport, modification de la fiscalité sur les ventes de chevaux… dans un contexte de crise économique mondiale. La production française a ainsi fortement reculé et l’organisation de l’élevage français a fortement évolué.

Disposer d’un regard prospectif sur l’évolution des emplois et des marchés durant les 10 années à venir est nécessaire, afin d’anticiper au mieux l’évolution de la demande mais aussi les effets des transitions numérique, écologique et sociétale auxquelles seront confrontés à plus ou moins long terme les élevages équins.

L’IFCE propose à la Société hippique française (SHF) de dresser un état des lieux et une vision prospective de la production de chevaux en France, des acteurs impliqués, et de la confronter aux évolutions de la demande sur le marché du cheval.

 

Projet achevé.

Face à la pénurie grandissante de personnel au sein des écuries de courses et à leur important turn-over, équi-ressources et l’Association de formation et d’action sociale des écuries de course (AFASEC) ont souhaité, dans le cadre du CEF, que soit étudiée la problématique de l’attractivité des métiers liés à l’entraînement de chevaux de courses au Trot et au Galop. L’OMEFFE propose un diagnostic sur-mesure pour objectiver les raisons de la pénurie de candidats ressentie par les employeurs du point de vue des acteurs de l’orientation, de la formation et des (futurs) salariés du secteur.

 

Projet achevé.

L’OMEFFE réalise une étude commandée par le Syndicat National des Artistes Équestres (SNAE) et la Fédération Française d’Équitation (FFE), dans le cadre du CEF. Elle vise à faire un état des lieux du métier d’artiste équestre en France métropolitaine et débute par un recensement des artistes équestres, qui devrait s’achever au cours du premier trimestre 2023. Ce travail se poursuivra ensuite par une étude quantitative plus approfondie qui devrait permettre de comprendre comment les artistes équestres exercent leur métier, quelles problématiques ils rencontrent au quotidien et quels sont les éventuels leviers d’amélioration.

En octobre 2022, le conseil de l’emploi et de la formation de la filière équine confirme le besoin d’actualiser le décompte des emplois de la filière.

En 2023, c’est une nouvelle méthodologie qui  permettra d’estimer le volume des emplois dans la filière équine.

Consulter le support de la réunion de lancement

Consulter la lettre IFCE Recherche et développement de juillet 2023

Promotion des métiers

Depuis 1985, le concours « Un des meilleurs apprentis de France » (MAF), pensé et organisé par la société nationale Meilleur ouvrier de France (MOF) offre chaque année la possibilité à des apprentis de tous horizons professionnels de montrer leur savoir-faire, promouvant ainsi le travail manuel. La filière équine est actuellement représentée par les métiers de sellier-harnacheur et de maréchal-ferrant ; le CEF a proposé d’étendre le concours aux métiers de palefrenier soigneur, lad driver, cavalier d’entraînement et enseignant d’équitation. Un collectif œuvre pour inscrire ces métiers à la rentrée de septembre 2021.

 

Projet confié à équi-ressources et ses partenaires.

En savoir plus

Évènement incontournable en France et à l’international, Equitalyon est le rendez-vous phare de plus de 180 000 passionnés tous les ans. Convaincu par la portée de ce salon, Jean de Chevigny, secrétaire général du Fonds Eperon, a interpelé les membres du Conseil de l’emploi et de la formation lors de la réunion plénière d’avril 2023 afin de constituer un groupe de travail dans l’objectif de proposer, lors de la prochaine édition et de façon concertée, des actions de promotion des métiers et des formations, notamment lors des changements de piste des épreuves de compétition.

Ce groupe de travail piloté par équi-ressources, service emploi-orientation de l’IFCE, en partenariat avec l’AFASEC & la FFE, a proposé diverses pistes de présences et d’animations : la création d’une « Place des métiers et de l’orientation » réunissant tous les acteurs de l’emploi et de la formation, de nombreuses conférences, démonstrations et interviews de professionnels, la diffusion de vidéos thématiques entre les épreuves sportives…

Suite à l’accord de l’équipe GLevents, à la tête de l’organisation d’Equitalyon, et à l’appui financier du Fonds Eperon, l’édition 2023 mettra ainsi à l’honneur l’emploi, les métiers et la formation de la filière.

Rendez-vous à Equitalyon du 1er au 5 novembre à l’Eurexpo de Lyon !

Voir l'événement

Consulter le bilan de la mise à l’honneur des métiers et formations à Equitalyon – 2023

Projet achevé.

Diffusion d’informations

La loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 demande aux organismes de formation de détenir une certification de qualité délivré par Qualiopi pour bénéficier de financements publics. Le CEF a pensé utile de leur rappeler cette obligation au travers d’une lettre d’information, adressée, à deux reprises, à l’ensemble des organismes de formation (OF) de la filière équine en septembre 2020, pour les préparer et les accompagner vers cette exigence à compter du 1er janvier 2022. Les 443 OF destinataires n’ont pas manifesté de demande d’informations complémentaires, sauf un, auquel il a été répondu spécifiquement.

Projet achevé.
Consulter la lettre d’information

Dans l’objectif de renseigner sur l’ensemble des métiers et des formations de la filière équine, équi-ressources publie chaque année une version actualisée de son guide métiers et formations. La version 2020, présentée en Conseil a suscité beaucoup d’enthousiasme pour cet outil complet accessible au plus grand nombre. Les membres ont soumis l’idée d’intégrer pour chaque métier des données relatives à l’employabilité et aux conditions salariales. La version « en ligne », accessible sur le site d’équi-ressources, complète ou actualise ce guide métiers et formations en fonction de cette demande et de ces données, quand elles sont disponibles (ce qui n’est pas toujours le cas). Elles figureront dans la prochaine édition sur papier.

La législation prévoit que seules les personnes titulaire d’un diplôme, certificat ou titre de vétérinaire figurant dans l’arrêté du 19 juillet 2019 peuvent exercer la médecine et la chirurgie des animaux en France. De nombreuses questions se posent quant à l’exercice et à la formation aux médecines alternatives. Le CEF a souhaité que soient actualisée les fiches métiers d’équi-ressources servant de support au public en orientation. Ce travail a été réalisé. Une dizaine de supports d’information ont ainsi bénéficié de l’expertise du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (CNOV).

Projet achevé.