Commission génétique équine et asine

 

La commission génétique équine et asine vient rejoindre les cinq autres comités et conseils déjà en place. Comme pour les autres commissions, son rôle est d’être un lieu privilégié avec les services de l’Etat et les principales organisations professionnelles de la filière.

 

Pourquoi cette nouvelle commission ?

Le règlement zootechnique de l’Union européenne (RZUE) a modifié notablement l’organisation de la sélection en France. Toutes les espèces sont concernées et les équidés ne font pas exception à la règle. L’état français a dû adapter l’organisation de la sélection pour se mettre en conformité avec le droit européen. De plus, il a profité de ces changements pour poursuivre la simplification des procédures administratives.

Le ministère en charge de l’Agriculture a ainsi confié à l’IFCE, l’organisation et l’animation de cette commission génétique dédiée à la filière équine. Elle fonctionne en miroir de la commission thématique inter filière « ressources zoogénétiques » animée par FranceAgriMer pour les autres espèces, et avec laquelle elle entretient des échanges transversaux.

 

 

Un rôle prédominant est donné aux acteurs professionnels représentatifs de la filière afin qu’ils soient un relais efficace et qu’ils puissent pleinement investir les missions qui leur sont désormais dévolues par la réglementation européenne :

  • Émission d’avis relatifs aux évolutions réglementaires liées à la génétique ;
  • Étude des dossiers de demande d’agrément comme les organismes de sélection (OS) ou autres organismes (gérant les données de phénotypage) ;
  • Suivi des agréments des organismes agréés ;
  • Travail collaboratif pour élaborer de préconisations sur des sujets scientifiques et techniques spécifiques en lien avec la génétique des équidés (exemples :  changement de technologie pour la certification des origines, introduction de la génomique dans l’indexation ou la gestion des races d’équidés, …).

 

Elle est composée de :

  • socioprofessionnels :
    • onze membres spécialistes,
    • éleveurs,
    • ou techniciens d’organisations professionnelles.
  • quatre scientifiques :
    • INRAE,
    • école agronomique,
    • ou vétérinaire.
  • cinq représentants du ministère de l’Agriculture
  • un représentant de l’IFCE : il assure le secrétariat de la commission

Pascal Cadiou

 

Elle est sous présidence socioprofessionnelle et c’est Pascal Cadiou, actuel président du Stud-book Selle français qui a accepté d’assurer ce rôle. Très impliqué dans la sélection du cheval de sport, Pascal Cadiou est également un homme de dialogue qui cherche à rassembler éleveurs et utilisateurs sur les chemins de l’innovation au service de la filière.

 

 

 

 

 

 

 

Une première réunion s’est tenue le 27 avril 2021 en présence de Jean-Roch Gaillet qui a introduit officiellement cette nouvelle instance. Le contexte sanitaire n’étant pas favorable aux réunions en présentiel, elle s’est déroulée en visioconférence. Le format n’a pas rebuté les membres et invités de cette toute nouvelle commission : ils ont très largement répondu présents. De plus, ils ont également activement participé aux échanges que la richesse de l’ordre du jour a suscités.

La commission génétique équine et asine, réunie deux fois en 2022 sous la présidence de Pascal Cadiou, est toujours un lieu d’échanges riches, diversifiés et productifs. Les réunions permettent de faire le point sur les sujets réglementaires en cours et d’en tenir la filière informée. C’est aussi l’occasion de partager les résultats des projets de recherche et de développement en génomique. Ces échanges ont ainsi facilité l’émergence d’un nouveau projet transverse à la filière qui devrait démarrer dès 2023 : l’utilisation de la technologie des puces SNP pour génotyper les reproducteurs et vérifier les filiations. C’est également l’instance privilégiée par le ministère chargé de l’agriculture afin d’initier des groupes de travail en lien avec les sujets d’actualité.