Une formation Young Breeders à Saumur

Le site IFCE du Cadre noir de Saumur a réuni de nombreux stagiaires de différents centres de formation à l’occasion de la journée « Young breeders ».

Une journée parfaitement orchestrée par les stagiaires de deuxième année de formation universitaire et professionnelle (L2).

Une formation du Studbook Selle Français et une organisation IFCE

La mise en place de cette formation sur le site de Saumur s’est lancée sous l’impulsion de l’écuyer du Cadre noir et coordinateur Eric Deyna. Chaque année, Caroline Legrand, chargée de mission pour le Selle Français, transmet aux centres la planification prévue. Eric Deyna s’est ainsi positionné pour la mise en œuvre d’une journée sur le site de Saumur.

Il a ensuite mobilisé les élèves de L2 pour la préparation de cette journée. En coordination avec les équipes de l’IFCE et leur responsable de formation, ils ont donc préparer l’accueil de cette formation.

Les stagiaires ont été épaulés également par l’écuyer du Cadre noir et formateur, Didier Dhennin. Ce dernier est chargé d’encadrer les élèves sur le volet « débourrage et travail du jeune cheval » .

Préparation, accueil et déroulé

La veille de cette formation Young Breeders, les L2 se sont échauffés en préparant le rond de présentation dans le manège.  Ils ont été aidé de spécialistes, Mickael Daudin et Didier Dhennin. Ils ont ensuite joué les grooms en nattant l’ensemble des chevaux IFCE, sélectionnés pour les ateliers pratiques. Une répétition générale s’est même orchestrée le mercredi après-midi pour s’assurer du bon déroulement de la formation le lendemain.

Jeudi matin, les stagiaires étaient sur le pied de guerre. Reconnaissables à leurs vestes « bleu royal », les 10 stagiaires et leurs homologues de formation sport DEJEPS ont installé le café d’accueil. Ils ont ensuite accueillis les participants des autres centres de formation. Côté logistique, tout s’est parfaitement déroulé.

Les deux intervenants du studbook et grands spécialistes des formations Young breeders ( Clément Emonnot et André Audinot)  ainsi que la direction du pôle formation  ont pu ouvrir le bal. En commençant par remercier les organisateurs mais également les stagiaires grooms, cavaliers jeunes chevaux et DEJEPS du site du Pin et les élèves de la MFR ireo les Herbiers et du Lycée Val de Sarthe qui ont fait le déplacement pour l’occasion.

Découvrir et se former aux techniques de présentation

Ce projet Young Breeders a pour but de former les futurs professionnels de la filière équine aux techniques spécifiques de préparation et de présentation d’un jeune cheval ainsi qu’au jugement.

La journée a donc commencé à 9h par une présentation en amphithéâtre.

Les intervenants ont présenté le stud-book Selle Français, notamment son rôle dans l’élevage et la sélection de la race. Chaque année, le stud-book dénombre environ 6 500 naissances en selle français. Mais la particularité en France réside dans la nature des éleveurs, qui sont essentiellement des éleveurs « amateurs ». Une grande partie d’entre eux ont besoin de professionnels pour valoriser leurs chevaux. Le programme Young Breeders prend ainsi tout son sens. Car il y a un réel besoin de jeunes professionnels formés pour accompagner ces éleveurs. Cela a donc permis à nos intervenants de dérouler la suite de la présentation. Ils ont poursuivi avec le championnat des jeunes éleveurs. Le championnat du monde des Young Breeders se divisent en plusieurs épreuves mobilisant de multiples compétences théoriques et pratiques (jugement de présentations au modèle, allures et en saut en liberté).

(c) IFCE

Après cette introduction André et Clément ont décortiqué tous les critères de jugement des chevaux sur leur modèle, allures et manière de sauté en liberté.

La matinée s’est poursuivie par une mise en pratique des éléments vus en salle. Tour à tour, 4 chevaux, soigneusement préparés par les L2, ont été présentés sur un atelier de saut en liberté.

(c) B.Lemaire /IFCE

Les stagiaires, guidés par les intervenants, ont analysé les chevaux sur une ligne composée d’un petit obstacle de réglage suivis d’un vertical ensuite transformé en oxer. L’exercice consistait à mettre les notes les plus adaptées en fonction d’une grille de notation officielle. Cet atelier doit permettre aux stagiaires de « se faire l’œil » .

Après la pause déjeuner, tout le monde s’est remis en route vers le manège Valat pour deux nouveaux ateliers. Cette fois ci pas question de rester en observation. Les stagiaires ont du se répartir en binômes. A tour de rôle, ils ont présenté un cheval en main. D’un côté, l’écuyer du Cadre noir et juge Selle -Français, Patrick Pratlong les faisait travailler sur le « triangle ». Un exercice qui parait simple a priori, mais qui demande de bien connaître par exemple le cheminement et les règles de présentation comme l’entrée côté « sans crin », le demi-tour par l’extérieur ..

Avec Clément et André, les stagiaires ont du lever les genoux pour courir ! Cet exercice permet aux stagiaires de se rendre compte des attendus mais aussi de travailler la cohésion entre le coureur et son aide !

 

Cette journée s’est donc parfaitement déroulée dans une ambiance conviviale et studieuse.

 

A la rencontre de nos stagiaires : Julie, formation CS UCAC

Après des interviews sur le site de Saumur, nous revenons dans le Grand-Est à la rencontre de Julie Douhain, stagiaire en formation CS UCAC.

(c)H.Marcheron /IFCE

Quel est votre parcours avant d’entrer en formation ?

Après un Bac S, j’ai poursuivi sur un DUT Génie Biologique, pour enfin terminer sur un diplôme d’ingénieur agronome spécialité productions animales.

Côté professionnel, j’ai commencé par faire de la recherche pour Royal Canin. Puis, je me suis dirigée vers l’enseignement agricole. Pendant près d’une dizaine d’années, j’ai exercé dans différents établissements Franc-Comtois aux orientations équines et bovines. En parallèle, j’ai créé, petit à petit, mon élevage de chiens bergers australiens. J’ai également développé une activité d’éducation canine.

Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Et quels sont vos objectifs ?

Attirée depuis toute petite par les chevaux, j’ai eu la chance d’avoir mon premier cheval à l’âge de 10 ans. L’ayant à la maison, j’ai du apprendre à prendre soin de lui au quotidien et le travailler en autonomie. Cette apprentissage m’a permis de me responsabiliser. J’ai gagné en maturité à ses côtés.

J’ai toujours été attirée par l’équitation d’extérieur. Je recherche à créer une relation de confiance et de respect avec le cheval. Lors de mes études, j’ai eu l’opportunité de partir en Camargue. J’y ai découvert l’équitation de travail dans laquelle le cheval joue un réel rôle dans le travail quotidien des manadiers. Pour ces derniers, le cheval n’est pas juste un objet de loisir. Quelques années plus tard, un collègue enseignant m’a transmis sa passion de l’attelage. J’ai adoré y retrouver cette idée du cheval partenaire de travail. Ces expériences et rencontres ont forgé mon équitation, ma façon de travailler et d’évoluer avec les chevaux au quotidien.

J’ai intégré le CS UCAC dans l’objectif de pouvoir me perfectionner à l’attelage. Je souhaite également développer ma connaissance du cheval en général. Tout cela dans l’objectif d’acquérir la dextérité nécessaire au menage d’attelage en paire en sécurité et en situations variées. Ces compétences me permettront de proposer par la suite des prestations attelées au public.

Quel est votre projet professionnel après la formation ou sur le plus long terme ?

Aujourd’hui, j’ai l’opportunité de reprendre une exploitation agricole avec mon frère en Haute-Saône. Je souhaite y créer une écurie de propriétaires sous format « écurie active » dans le soucis du respect du bien-être du cheval. L’objectif est également d’y développer une activité touristique autour du cheval attelé pour faire découvrir notre patrimoine local et notre belle région.

Quelles sont vos premières impressions ?

J’ai été agréablement surprise que la formation se déroule en effectif restreint de façon à manipuler beaucoup, et avoir un suivi très personnalisé. Le contenu est varié et alterne :

  • travail à pied,
  • soins et alimentation des chevaux,
  • travail sur simulateur,
  • théorie,
  • attelage en carrière/manège et à l’extérieur (zones urbaine et rurale).

Des mises en situation sont prévues également dans les semaines à venir, j’ai hâte d’y être !

Nous avons la chance de bénéficier d’installations de qualité dans un cadre très agréable, avec une cavalerie adaptée et du matériel varié, avec des formateurs qualifiés qui ont une réelle envie de nous faire évoluer en nous partageant leur passion et leur expérience.

Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui souhaite intégrer cette formation ?

Il faut avoir un réel intérêt pour cette formation et avoir envie d’apprendre et progresser. Il faut également apprécier le travail en groupe, l’attelage n’étant pas une activité solitaire.

Une bonne résistance au froid est indispensable pour survivre à l’attelage en hiver !!

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Insertion professionnelle : à la rencontre d’Adrien, cavalier jeunes chevaux promotion 2018

L’IFCE suit avec grand intérêt le devenir des anciens stagiaires des formations professionnelles. Après avoir récolté le témoignage de diplômés du DESJEPS et DEJEPS, nous retrouvons aujourd’hui Adrien DEBARGE, stagiaire de la promotion cavalier préparateur de jeunes chevaux 2017-2018.

Le suivi de cohorte mené auprès des anciens élèves nous assurent que 70% d’entre eux au moins sont en poste à la sortie de formation. Cela démontre que le choix des formations répond aux besoins de la filière et souligne la qualité et le professionnalisme des stagiaires sortant des différents cursus.

Visionnez sur Youtube IFCE le témoignage de Raphaël, diplômé du DEJEPS et dirigeant d'une écurie

Adrien D. et Darkhan*IFCE après leur parcours sans pénalité à la finale de Fontainebleau en 2018 (c) IFCE

Adrien, peux-tu nous expliquer ce qui t’a motivé à suivre la formation de cavalier jeunes chevaux de sport (CSO) à l’époque?

Ce qui m’a motivé à faire cette formation est de pouvoir accéder à un piquet de jeunes chevaux avec la possibilité de pouvoir faire une centaine d’épreuves d’élevage et nationales. De plus, je cherchais une formation complète avec la possibilité d’en apprendre plus sur le côté administratif et économique d’une écurie. Ce qui me permet aujourd’hui d’être prêt à m’installer chez moi. Nous sommes en train d’acheter un terrain avec ma copine, cavalière et titulaire d’un Master en management et gestion d’entreprise.

Et après la formation et cette prise d’expérience, est-ce que tu as trouvé une place de cavalier ?

Après la formation, j’ai passé quelques mois en tant que cavalier indépendant. Puis j’ai trouvé un poste de cavalier concours chez Mathieu Billot à Saint Gatien des Bois. C’est Baptiste Pommier, son ancien cavalier et également ancien cavalier en formation au Haras du pin, qui m’a contacté pour me dire que Mathieu lui cherchait un remplaçant.

Aujourd’hui, est-ce que ton projet professionnel a évolué ?

J’ai quitté Mathieu il y a quelques mois, après 2 ans de collaboration, afin de me concentrer sur mon projet d’installation.

Est-ce que tu as un souvenir ou un moment fort de la formation qui t’a marqué particulièrement?

Un moment fort en particulier est la finale de Fontainebleau où j’ai pu réaliser un triple sans faute dans les cycles classiques 5 ans avec Dharkan*IFCE, obtenant ainsila mention « très bon » du championnat. J’ai également passé de très bons moments avec mes collègues en formation, avec Alban Notteau et Natacha Dumont, nos formateurs. Je m’arrête là sinon tu n’auras pas assez d’encre pour écrire tous les bons souvenirs que j’ai de cette formation 🙂

Adrien avec toute sa promotion 2018 au salon des étalons de Saint-lô (c) IFCE

Je lui conseillerais d’y aller sans hésiter ! Et surtout, d’avoir confiance en lui et en ses capacités. Cette formation est vraiment complète et permets d’avoir un support pour faire de grandes choses ensuite. Sans parler du fait que nous pouvons toujours compter sur nos formateurs, même une fois la formation finie, pour répondre à nos questions et avancer dans le milieu professionnel.

Dans les coulisses du testage des étalons avec les stagiaires grooms

Après le succès en 2020 de la collaboration entre les équipes du Stud-Book Selle Français et la formation groom IFCE, les organisateurs et la coordinatrice de la formation Natacha Dumont, ont décidé de rééditer ce partenariat en 2021. Petit tour dans les coulisses du « championnat et approbation mâles » du Stud-Book Selle Français au Pôle Hippique de Saint-Lô !

L’équipe du Stud-book Selle Français organisant le testage des étalons de 3 ans avec la promotion de groom 2021-2022 (c)IFCE

Une collaboration optimale entre le stud-book Selle Français et l’IFCE

Benoit Chaigne, Elisa Pautex, Serge Cornut, et Françis Mas sont venus présenter le programme et les équipes sur le site du Pin en amont de l’événement. Ils ont pu rencontrer la promotion 2021-2022 de stagiaires grooms à cette occasion.

Afin de compléter l’équipe présente dans les écuries du Pôle hippique de Saint-Lô durant le testage, Natacha Dumont a fait appel à une ancienne stagiaire : Mathilde Schmidt. Deux jeunes apprenties de la MFR de Balleroy en formation groom sont aussi intégrées à l’équipe. Au total, cela nous donne donc un groupe de 8 groom(ette)s, responsables durant 15 jours d’un piquet d’une dizaine d’étalons chacune.

 

Groom international – Promotion 2021-2022 dans les écuries du Pôle hippique de Saint-Lô à leur arrivée (c)IFCE

Un événement exceptionnel et des liens forts

Nous avons demandé à Mathilde, stagiaire de la promotion 2020-2021, ce qui l’avait motivé à « revenir » au testage des étalons :

« Après la formation, j’ai choisi de ne pas prendre un poste immédiatement car j’avais des examens à réaliser pour mon bras. Natacha Dumont, m’a alors contacté et proposé, comme je pouvais me rendre disponible, de rejoindre l’équipe. Et franchement, merci à elle! J’ai rejoint tout le monde au Pin vendredi soir. Et nous sommes arrivés samedi à Saint-Lô. Nous avons préparé les boxes et les ronds de longe. Il y a deux anciennes collègues de la formation qui sont passées car elles n’étaient pas loin du site.

Le testage c’est une super expérience. Cette année on a 8 chevaux chacune. Des étalons de 3 ans, très prometteurs. Ce sont des bombes ! L’effet de groupe est présent. Même si la promo 2021-2022 ne se connaît pas très bien encore, cette expérience soude le groupe vraiment ! Pendant 15 jours tu es dans un milieu plongé, et tu ne penses à rien d’autres qu’à tes chevaux. Et avoir son piquet de chevaux à suivre, c’est un régal. »

Un programme rôdé, mais chargé

Après l’expérience 2020, l’organisation était rodée ! Dossier équipe, réunion d’organisation, répartition des rôles, affichage, espace d’accueil pour les propriétaires, déroulé des ateliers,… tout était parfaitement calé dans l’emploi du temps de ce testage.

Après la préparation des boxes le samedi, les camions ont commencé à arriver le dimanche soir. Le ballet des arrivées s’est poursuivi également lundi.

Cette première journée « officielle » s’est parfaitement déroulée grâce à un planning maîtrisé ! Les étalons ont dû être présentés à la visite vétérinaire, puis sur un atelier de « détente » et de travail monté, avec quelques sauts. Ils ont également été présentés sur un atelier de jugement au modèle et allures.

Répartition des écuries, des chevaux, et des missions

Un binôme de groomettes, composé de Delphine et Pauline, a assuré le suivi du planning des visites vétérinaires avec les propriétaires. En lien via des talkies avec le Manège et les organisateurs elles ont également régulé le flux de participants vers les autres ateliers.

Pendant ce temps, Margaux, Mélanie, Pauline, Mathilde et les deux apprenties groom de la MFR de Balleroy Léane et Audrey, ont géré avec les propriétaires et cavaliers, la répartition des chevaux ainsi que la réception du matériel et de l’alimentation.

Aujourd’hui les écuries sont plus calmes car seuls les organisateurs, les cavaliers sélectionnés pour le testage et l’équipe d’écurie restent sur le pôle.

Au quotidien, les grooms vont assurer:

  • les soins des chevaux,
  • la distribution du foin et des granulés,
  • la préparation avant la sortie du cheval,
  • et l’entretien des boxes.

Selon les besoins et le programme, elles vont également aider au au montoir. Elles réaliseront également la sortie en longe des chevaux samedi prochain. Rendez-vous la semaine prochaine sur le site internet et les réseaux sociaux de l’IFCE pour en savoir plus sur le déroulé de ce testage avec les grooms !

Loi contre la maltraitance animale – les impacts pour les équidés

En France, une loi est parue le 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes. Les équidés sont bien évidement concernés par certains aspects : petit tour d’horizon sur les éléments clés et les évolutions à venir côté filière équine…

Un certificat d’engagement et de connaissance des besoins spécifiques de l’espèce

Selon l’article 1, une attestation certifiant la connaissance des besoins de l’espèce pour les équidés qui prend la forme d’un « certificat d’engagement et de connaissance des besoins spécifiques de l’espèce », sera nécessaire pour les cas où la détention ne relève pas d’une activité professionnelle.
A ce jour ce certificat n’est pas encore clairement défini : un décret précisera les modalités d’attestation applicables. Il crée une nouvelle obligation pour le propriétaire d’équidé en cas de changement de lieu de détention puisque ce dernier doit « s’assurer que le nouveau détenteur a attesté de ses connaissances » en application des dispositions ci-dessus.

Obligation d’inscription de la névrotomie

L’article 21 consacre l’obligation d’inscrire la névrotomie dans le document d’identification des équidés et dans la base SIRE. Cette obligation sera du fait du vétérinaire.
Là encore, des textes réglementaires devraient préciser les modalités d’application, qui vont être étudiées avec la DGAl et la profession vétérinaire.

Une nouvelle procédure de vente forcée

Afin de protéger les détenteurs dans le cas où un équidé est confié à un tiers, dans le cadre d’un contrat de dépôt ou de prêt à usage, et où le propriétaire ne récupère pas l’équidé dans un délai de trois mois à compter de la réception d’une mise en demeure de récupérer l’animal, pour défaut de paiement, inaptitude ou incapacité totale de l’animal d’accomplir les activités pour lesquelles il a été élevé, le dépositaire peut vendre ledit équidé sous certaines conditions.

Mieux lutter contre le dopage

L’article 22 portant sur les contrôles antidopages précise l’article L.232-18-4 du Code du sport relatif aux lieux des contrôles. Désormais, sont concernés les lieux où se déroulent les manifestations et les entraînements y préparant, ainsi que les locaux dans lesquels les animaux prenant part à ces manifestations ou entraînements sont habituellement gardés. Cette précision permet un contrôle antidopage longitudinal sur les animaux en cycle de compétition comme cela se pratique déjà en courses.

Fin des manèges vivants

L’article 24 interdit les  » attractions permettant, pour le divertissement du public, de chevaucher tout type d’équidé, via un dispositif rotatif d’attache fixe privant l’animal de liberté de mouvement » c’est à dire les manèges à poneys.
Ces différentes dispositions légales devraient être précisées par la suite par des textes réglementaires qui indiqueront les modalités d’application de chacun de ces éléments.

A la rencontre de nos stagiaires : Delphine, formation CS UCAC

Après la présentation de Julie DOUHAIN, stagiaire en formation CS UCAC , nous rencontrons aujourd’hui son homologue de formation Delphine COLIN.

(c)H.Marcheron /IFCE

Quel est votre parcours avant d’entrer en formation ?

Après l’obtention de mon BEPA agriculture élevage au Lycée agricole de Château Salins, j’ai préparé un CAPA Palefrenier Soigneur au centre équestre DROUOT entre 1997 et 1999. Dans un tout autre registre, j’ai également préparé le CAP Petite Enfance en 2001-2003.
Depuis 2017 , je suis soigneuse au sein de l’écurie du Vermois.

Quel est votre projet professionnel après la formation ou sur le plus long terme ?

J’ai choisi cette formation pour apprendre l’attelage en sécurité et obtenir le CS UCAC. Par la suite, je voudrais développer une activité de transport de personnes, d’enfants et de personnes à mobilité réduite. Je pourrai également proposer des prestations ( marchés, St Nicolas, mariages… ) pour l’écurie du Vermois.

Quelles sont vos premières impressions ?

Mes premières impressions sont très bonnes.
La formation est très bien encadrée. Nous avons de bons chevaux d’école et beaucoup de matériel mis à disposition.
Le cadre est magnifique.
J’avais une grosse appréhension vis-à-vis de l’attelage au début, et au fil des jours je prend confiance en moi grâce à Diane ( Diane Delmas, formatrice attelage) qui est à l’écoute et me motive.  Mon binôme, Julia m’aide beaucoup également. Je sens que cette formation va vraiment me faire évoluer dans ma vie de tous les jours.

Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui souhaite intégrer cette formation ?

Pour les futurs candidats allez y fonçez !

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A la rencontre de nos stagiaires: Charlotte, cavalière jeunes chevaux de dressage

Après les interviews de Julie et Delphine, stagiaires en formation CS UCAC à Rosières-aux-Salines, nous restons dans le Grand-Est. C’est au tour de Charlotte Besson, cavalière jeunes chevaux de dressage, de présenter son parcours et son projet.

Quel est votre parcours avant d’entrer en formation ?

Passionnée depuis ma plus tendre enfance par les chevaux, il était évident qu’ils feraient partie intégrante de ma vie professionnelle un jour ! Après un Bac S, je me suis dirigée vers un BTSA PA puis vers une licence pro en génétique et développement de l’élevage. Des formations qui m’ont apporté les outils nécessaires pour gérer actuellement mon écurie de propriétaires dans l’Aube ( Les Écuries de Nhoo) et d’exercer mon métier d’enseignante en zootechnie équine. L’obtention de mon BPJEPS AE en 2016 m’a ouvert les portes du monde de l’équitation.

Les écuries de Nhoo

Et côté compétition ?

Les compétitions, j’en ai fais quelques une en dressage Am3 avec ma jument Shire, un peu atypique, pour me faire plaisir. Je n’en suis qu’au stade de la découverte !

Pourquoi avez-vous choisi cette formation ? Et quels sont vos objectifs ?

Ayant appris à monter seule au milieu des champs, et n’ayant eu que des poulains et jeunes chevaux, il me manquait de la technique. Le BPJEPS m’a permis d’améliorer mon équitation. Mais l’envie de toujours progresser, de découvrir le monde de la compétition et surtout de gagner en confiance en moi, m’ont amené à choisir cette formation. Le dressage étant une base indispensable à toutes disciplines, ce choix de spécialisation était évident !
Cette année de formation va me permettre de me concentrer sur mes jeunes chevaux. L’objectif, bien entendu, est de pouvoir les faire évoluer et de sortir en concours pour prendre de l’expérience dans ce domaine.

Quel est votre projet professionnel après la formation ou sur le plus long terme ?

Après la formation, je souhaite mettre à profit les connaissances acquises pour développer les prestations de travail du cheval au sein de mes écuries. Je voudrais également m’orienter vers la valorisation des jeunes poneys de dressage ( mon petit gabarit pouvant ainsi devenir un avantage !!).
Par la suite, pourquoi pas, et après avoir gagner en expérience, faire un DEJEPS dressage…

Quelles sont vos premières impressions ?

Après bientôt un mois, je trouve la formation particulièrement enrichissante tant sur le plan technique que personnel ( gestion des émotions, préparation mentale…) grâce à une équipe d’encadrement présente, disponible et à notre écoute.

Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui souhaite intégrer cette formation ?

Être motivé(e), ouvert d’esprit et ne pas avoir peur de s’impliquer pleinement dans le fonctionnement d’une écurie!

TVA – Le cheval introduit dans la liste des biens et services éligibles aux taux de TVA réduits dans la future directive européenne

En 2012, la France était condamnée par un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne pour l’application de taux de TVA réduits pour certaines activités concernant les équidés. Après plusieurs années de négociation, le Conseil de l’Union Européenne s’est accordé sur une révision de la politique des taux de TVA.

(c) Antoine Bassaler – IFCE

Retour sur le chemin parcouru

Les biens et services éligibles à des taux de TVA réduits sont définis par l’annexe III de la directive 2006/112/CE. La Commission considérait que les chevaux n’étaient pas visés par cette annexe III et ne pouvait donc pas bénéficier de taux de TVA réduits.

En 2018, la Commission a initiée une révision de l’ensemble de la législation relative à la fiscalité.

Dans ce contexte, elle publiait la proposition du Conseil de l’Union Européenne visant la réforme des taux de TVA (proposition de directive du Conseil modifiant la directive 2006/112/CE).

Après plusieurs années de négociations entre les Etats membres, le Conseil de l’Union Européenne s’est accordé sur une annexe III actualisée de biens et services éligibles à des taux de TVA réduits (Annexe III). Les équidés et l’offre de services en lien avec les équidés ont été introduits dans le point 11(a).

Consultez le texte

 

Ce point 11(a) représente une avancée importante pour la filière équine et permettra aux Etats qui le souhaitent de revenir à une TVA réduite sur les activités équines.

Prochaines étapes

Au niveau européen, le Parlement doit encore émettre un avis avant le 15 mars 2022. Le Conseil pourra ensuite définitivement adopter le texte. Il entrera alors en vigueur 20 jours après sa publication au Journal Officiel de l’Union européenne.

Une fois le texte européen adopté, les Etats devront le transposer dans leur législation nationale. La France sera donc libre de choisir, parmi les biens et services éligibles, ceux auxquels elle souhaite appliquer des taux réduits.

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L’IFCE présent à Cheval Passion

Pour son premier salon de l’année, l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) prend la direction d’Avignon. L’équipe vous donne rendez-vous à Cheval Passion sur son stand mais aussi lors de temps forts et d’animations sur cet événement dédié au cheval et à l’art équestre, du 19 au 23 janvier 2022.

Une journée dédiée aux artistes équestres

Le jeudi 20 janvier de Cheval Passion sera consacré aux artistes équestres. La formation dédiée à l’accompagnement des artistes équestres, proposée par l’IFCE, sera mise en lumière par le biais d’une présentation et d’animations. Deux artistes équestres présenteront leur activité et leur statut.

Enfin, Tiphaine DROUOT, responsable du service équi-ressources, animera une table ronde sur le statut juridique des artistes équestres.

L’innovation pédagogique en sellerie

Au cœur de ses formations, l’IFCE accorde une place importante à l’innovation pédagogique et à la recherche de nouvelles méthodes d’apprentissage. Cela passe par la formation continue des formateurs, mais aussi l’utilisation et la formation des élèves aux nouvelles technologies, tel que le topographe dont l’utilisation en formation sellerie sera présenté sur le stand IFCE. Cet outil innovant permet principalement d’adapter les panneaux de la selle au dos du cheval afin d’améliorer notamment son bien-être.

 

Visionnez la vidéo « L’innovation pédagogique au sein des formations »


#lechevalrecrute avec le service équi-ressources

Le service de l’IFCE dédié à l’emploi et l’orientation dans la filière équine sera présent tout au long de ce rendez-vous équestre pour répondre aux différentes questions qui se posent lors de la construction de son parcours professionnel. De la formation à la recherche d’emploi, les conseillers équi-ressources apporteront leurs conseils avisés.

Les visiteurs pourront également tester le premier jeu dédié à la découverte des métiers du cheval : “Equi sont-ils ?”. Initié par l’IFCE, la Chambre d’agriculture Auvergne Rhône-Alpes et les différentes familles de l’enseignement agricole, “Equi sont-ils ?” présente 24 métiers de la filière équine de manière ludique, afin d’aider les collégiens en quête d’orientation.

En parallèle de ce jeu, les joueurs qui auront remporté la partie pourront participer à un tirage au sort permettant de gagner une invitation pour deux personnes au spectacle d’été du Haras national d’Uzès.

Equi-ressources proposera également des conférences-métier les jeudisamedi et dimanche. Des professionnels présenteront leurs métiers et leur parcours, pour permettre ainsi de découvrir la réalité des métiers d’une filière qui recrute.

Programme des conférences :

  • Jeudi 20 janvier 11h30 : artiste équestre
  • Samedi 22 janvier 11h30 : médiation équine
  • Dimanche 23 janvier 11h30 : tourisme équestre et équitation de travail

 

Visionner le teaser « La filière équine recrute »

Vos démarches avec le SIRE

A l’heure où les démarches administratives se font de plus en plus en ligne, un interlocuteur du SIRE sera présent sur le salon pour vous accompagner. Un compte à créer ? Un dossier à suivre ? Une question sur une démarche ? Venez faire connaissance avec ERIS notre nouvelle mascotte qui vous accompagne dans vos démarches SIRE sur internet et rencontrez nos équipes sur le stand IFCE pour répondre à vos demandes. Pensez à vous munir des références de votre dossier afin de faciliter les recherches !

Mon espace SIRE

 

Outre sa présence avec son stand national, l’IFCE proposera également d’autres conférences et animations en lien avec ses missions consacrées aux formations et au patrimoine. Rendez-vous en janvier à Avignon pour rencontrer et échanger avec nos équipes !