Author: Aurore Emo

Des chevaux sous le capot : transfert d’apprentissage entre l’équitation et le karting

Les stagiaires en 3ème année de formation universitaire et professionnelle ont embarqué à bord de karts pour un transfert d’apprentissage à toute vitesse.

Bienvenue à bord !

© A.Emo/ IFCE

A leur arrivée sur le circuit de Loudun, les stagiaires ont débuté leur initiation par un temps en salle avec le formateur. La séance commence donc avec une présentation des montures du jour. Le formateur prend le temps ensuite d’exposer le circuit et d’expliquer le parcours et les objectifs de ces séances. Comme lors d’une reconnaissance, il explique comment aborder chaque virage, à l’instar d’un enseignant qui expliquerait les exercices lors d’un entraînement à cheval.

Reconnaissance du circuit © A.Emo/ IFCE

Il est temps désormais de s’équiper d’un casque et d’une combinaison pour se rendre au paddock.

Karting ou équitation : deux sports très similaires.

Les stagiaires prennent possession de leurs karts, puis s’en suit la préparation et la « détente ». A bord des véhicules, les pilotes effectuent quelques tours de piste pour découvrir le circuit et maîtriser le fonctionnement des pédales. Après cet échauffement, il est temps de travailler les trajectoires.

Selon l’état de la piste, il est nécessaire d’adapter sa conduite pour optimiser les virages. Pour aider les stagiaires à mieux appréhender la gestion des courbes, le formateur dispose des plots sur la piste. Tout comme un enseignant disposerait des repères dans une carrière pour aider les cavaliers à visualiser le tracé idéal. Le parallèle avec le travail à cheval sur un enchaînement ou une reprise est flagrant.

Deuxième exercice : le contrôle de la vitesse. Dans la ligne droite, juste avant le tournant, des plots à nouveau signalent la zone de freinage. Gérer sa vitesse avant la courbe pour optimiser son tracé… Tous les exercices ont décidément des points communs avec la pratique de l’équitation !

Enfin, nos cavaliers – entraîneurs finissent ce transfert par un challenge. Cette course se déroule exactement comme un grand prix avec un premier parcours puis un barrage.

© A. Emo/ IFCE

Le challenge débute avec un parcours test pour déterminer les positions de départ sur la grille, puis s’en suit de 2 courses. Le cumul de ces 2 courses permet de désigner le vainqueur du challenge. Nos pilotes du jour enchaînent les tours, et finalement c’est Marine qui remporte le challenge devant Alice et Julien.

Cette expérience a permis de souligner les points communs avec la pratique et l’enseignement de l’équitation. Les stagiaires se retrouvent dans un situation d’apprentissage où leurs connaissances équestres peuvent facilement être appliquées. L’importance du regard pour visualiser sa trajectoire, la gestion des courbes, le contrôle de la vitesse et l’optimisation du tracé sont des facteurs aussi importants à cheval ou au volant.

Le trio gagnant © A.Emo/ IFCE

Qu’est ce qu’un transfert d’apprentissage ?

Le transfert d’apprentissage est le phénomène par lequel un apprentissage nouveau est facilité grâce aux apprentissages antérieurs (Source : wikipédia).

La pratique d’une activité comme le golf, le judo ou le karting amènent donc nos stagiaires à réfléchir aux similitudes entre ces sports et la pratique de l’équitation. Ces mises en situation d’apprenants « débutants » permettent une prise de conscience. Ces apprentissages peuvent être intégrés dans leur pratique de l’équitation et leur pédagogie. Ils apportent des outils pour transmettre autrement à leurs élèves.

 

© A.Emo/ IFCE

Plus d'informations sur la formation universitaire et professionnelle

Insertion professionnelle : Jessica Brevet, titulaire du CS Utilisation et conduite d’attelages de chevaux

L’IFCE propose plus d’une vingtaine de cursus de formations diplômantes ou qualifiantes permettant une montée en compétences et assurant l’insertion professionnelle au sein de la filière équine.

Le suivi de cohorte mené auprès des anciens stagiaires, nous assurent que 78% d’entre eux au moins ont trouvé un emploi.

L’IFCE suit avec grand intérêt le devenir des anciens stagiaires. Nous vous proposons aujourd’hui de lire le témoignage de Jessica Brevet, une ancienne stagiaire CS UCAC du site de Rosières-aux-Salines.

Plusieurs métiers mais un point commun : soigner et travailler avec les animaux

Avant d’entrer en formation, Jessica a été assistante vétérinaire puis soigneuse dans un parc animalier pendant 10 ans. Bourguignonne, elle murissait depuis plusieurs années le projet de devenir prestataire en traction animale afin de promouvoir la race menacée du Trait Auxois.

Jessica Brevet : témoignage de stagiaires

Le renouveau des Traits Auxois

Après sa formation, Jessica a créé son entreprise de prestation de traction animale en Côte d’Or avec l’aide de ses trois Traits Auxois. En partenariat avec une ferme thérapeutique et pédagogique, elle propose des balades en calèches classiques et pédagogiques. De nouveaux projets sont à venir notamment un partenariat avec l’Office de Tourisme et le développement de balades gourmandes !

(c) H. Marcheron

Son avis sur la formation

L’alternance entre les périodes en centre de formation et les périodes de stages m’a permis de découvrir toutes les facettes de la traction animale. Ainsi j’ai pu trouver ce qui me correspond.
En partenariat avec la ville de Rosières-aux-Salines, nous avons effectué des prestations de ramassage des ordures, nous avons découvert le débardage. Nous avons même transporté le Saint Nicolas dans les rues de Strasbourg ! Les formations notamment SST et Certificat de compétences des conducteurs et convoyeurs (transport de chevaux) ont bien enrichi mon bagage pour préparer ma projet professionnel.

J’ai trouvé au sein de notre petit groupe beaucoup d’entraide et de bienveillance.

(c) H. Marcheron

Pour en savoir plus sur la formation CS UCAC, cliquez ICI

Insertion professionnelle : Bienvenue aux écuries L&A avec Laura Bekka et Arthur Minier

L’ IFCE propose plus d’une vingtaine de cursus de formations diplômantes ou qualifiantes permettant une montée en compétences et assurant l’insertion professionnelle au sein de la filière équine.

Le suivi de cohorte mené auprès des anciens stagiaires, nous assurent que 78% d’entre eux au moins ont trouvé un emploi.

L’IFCE suit avec grand intérêt le devenir des anciens stagiaires. Nous vous proposons aujourd’hui de lire le témoignage non pas d’un stagiaire mais de deux anciens stagiaires installés désormais en Haute-Saône : Laura Bekka et Arthur Minier.

Deux parcours qui se croisent… à Saumur

Laura intègre la formation universitaire et professionnelle en 2016. Durant 3 ans, elle alterne donc entre :

Laura et sa promotion à Hartpury (2016-2019)

Au cours de ces années Saumuroises, elle va donc faire la rencontre d’Arthur. Ce dernier rejoint le site du Cadre noir pour intégrer la formation DEJEPS (mention CSO). Il poursuit également son parcours de formation sur le site de Saumur avec la préparation du DESJEPS.

Leurs diplômes en poche, les deux cavaliers-enseignants trouvent aussitôt un emploi.

Prendre de l’expérience avant de se lancer

Fraîchement diplômé du DESJEPS, Arthur est parti dans l’Est plus précisément dans la Meuse. Durant 3 ans, il a enchaîné les parcours en tant que cavalier concours chez le cavalier Alain Fortin. Il a notamment valorisé de nombreux jeunes chevaux de 4 ans a 6 ans sur le circuit classique, et tourné sur des épreuves Pro 2 avec des chevaux d’âge.

(c) A. Emo / IFCE

J’ai eu plusieurs classements à Fontainebleau dans les 4 ans ainsi qu’à la finale des jeunes talents SHF à EquitaLyon. Grâce aux nombreux chevaux que j’ai monté en piste, j’ai pu être bien classé au top 100 des cavaliers shf depuis 3 ans. J’ai aussi eu la chance de monter un étalon du GFE à Saint-Lô au salon des étalons et en concours (Jagger de marigny)

Il s’occupait également du  débourrage et de la présentation des chevaux de  2 et 3 ans.

Remise des prix lors du National des enseignants © A.Emo / IFCE

De son côté, Laura est partie dans les Vosges, dans une écurie proposant des pensions et de l’élevage. Laura a assuré la gestion de l’écurie de propriétaires (sortie de chevaux et coaching). Elle pu sortir également en concours avec certains chevaux de propriétaires et notamment avec des jeunes chevaux de 4 ans qu’elle a amené jusqu’a la finale.

Après deux ans en tant que salariée, elle quitte les Vosges pour rejoindre Arthur dans la Meuse. Au sein des écuries d’Alain Fortin, elle monte alors plusieurs chevaux de l’écurie et concoure en cycles classiques 4 et 5 ans. En parallèle, elle assure un remplacement dans un centre équestre de la région. Il s’agit d’une écurie orientée vers l’équitation éthologique. Cette expérience avec une professionnelle reconnue pour ses compétences en éthologie lui a beaucoup apporté. Elle a enrichi ses connaissances notamment en matière de débourrage et rééducation de chevaux compliqués.

Ouverture des écuries L&A au 1er novembre 2023 : un projet bien étudié et une organisation rodée

Après plusieurs années d’expériences, Arthur et Laura décide de se lancer ensemble dans une nouvelle aventure. C’est ainsi que les écuries L&A voient le jour en 2023 à Saulx, à 1h20 de Rosières-aux-Salines et 1h40 de Dijon.

Découvrez les écuries en image

« Les écuries sont à proximité des terrains de concours qu’on a déjà côtoyé pendant 3 ans. On connait donc bien les pistes, les cavaliers et les éleveurs aux environs. On a connu les écuries via une plateforme d’annonces. Ensuite, en se renseignant auprès des cavaliers de la région, nous avons été présentés aux propriétaires à Fontainebleau lors des finales. On est alors allé visiter la structure et l’entente a tout de suite été bonne. Les propriétaires font de l’élevage, ce qui nous a permis d’avoir des jeunes chevaux au travail dès notre arrivée»

© A.Emo / IFCE

Les écuries proposent plusieurs prestations : pensions propriétaires, valorisation de jeunes chevaux, cours et coaching. Les activités sont réparties en fonction des affinités, tout comme le travail des chevaux.  Laura gère plus la partie administrative, comptable et la communication. Arthur assure le fonctionnement et l’entretien de la structure et supervise le travail des chevaux.

L’objectif pour cette première année de fonctionnement est d’emmener les jeunes chevaux de l’élevage jusqu’à la finale de Fontainebleau et de développer l’équipe de propriétaires.

Ils ont proposé plusieurs stages pendant la période hivernale : une bonne occasion pour se faire connaître, transmettre et faire découvrir ces nouvelles écuries.

Leurs avis sur la formation

Pour Laura qui a fait la licence professionnelle management des établissements équestres en parallèle de la préparation des diplômes d’enseignant, les années à l’université lui ont permis d’avoir les compétences pour construire un dossier pour la location, créer un site internet, choisir un statut adapté à l’entreprise, gérer les réseaux sociaux…

Sur le plan équestre, ces années de formation nous ont apporté des compétences techniques avancées et la chance de posséder des bases solides notamment sur le travail sur le plat des chevaux. C’est aussi la possibilité d’avoir un carnet de contacts fourni avec des cavaliers partout en France et un réseau de personnes bienveillantes. Enfin sur le plan pédagogique, notre formation nous a apporté une certaine légitimité mais aussi des acquis et des compétences variées qui nous permettent de nous différencier dans notre activité par rapport à d’autres structures concurrentes.

 

Suivez les écuries L & A sur les réseaux sociaux :

Conduire en ville comme dans les vignes : formation dans le Gard pour les stagiaires CS UCAC

Dans le cadre de leur formation au Certificat de spécialisation Utilisation et Conduite d’Attelages de Chevaux (CS UCAC) dispensée au Haras national d’Uzès, les stagiaires se sont rendus au Mas des Justes pour s’initier au travail du sol dans les vignes.

 Une compétence complémentaire

La formation CS UCAC vise à former des meneurs capables de conduire des chevaux attelés sur la voie publique et à transporter des personnes ou des biens en toute sécurité. Nos stagiaires sont donc préparés durant 6 mois (ou 1 an en apprentissage ) à la conduite en paire de véhicules hippomobiles.

Afin de leur apporter des compétences complémentaires, l’IFCE collabore avec des professionnels de la traction équine, pour les initier au travail des vignes ou au débardage.

(c) M.Casiez / IFCE

Au cœur du vignoble de Saint-Just-et-Vacquières

Durant deux jours, les stagiaires CS UCAC du site d’Uzès ont bénéficié d’une formation technique avec Louis Basty (formateur IFCE) au Mas des Justes à Saint-Just-et-Vacquières.

« Le Mas des Justes est situé aux portes du village de St-Just-et-Vacquières dans le Gard, sur le chemin des fameuses Cévennes, riche patrimoine naturel, dont le Parc national des Cévennes, classé réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO » (source: https://masdesjustes.com/)

Pour cette mise en situation pratique, les stagiaires ont donc été baigné dans un lieu exceptionnellement riche par sa biodiversité. Le cheval y trouve donc tout naturellement sa place !

Nos futurs professionnels du monde équin ont pu appréhender le matériel. Puis s’essayer au binage de la terre. Ils ont découvert grâce à cette formation une approche alternative et durable pour le travail agricole.

Cette activité met en lumière l’importance de la traction animale dans le secteur viticole.

(c) M.Casiez / IFCE

Intégrer le cheval utilitaire dans vos pratiques et développer des prestations avec le cheval

L’IFCE propose la formation CS UCAC en formation continue ou par la voie de l’apprentissage sur le site d’Uzès. La formation est accessible également au Pin-au-Haras ainsi qu’à Rosières-aux-Salines.
Si vous souhaitez développer des activités avec le cheval utilitaire, la formation CS UCAC vous apportera les compétences clés pour devenir cocher-meneur.

Les dossiers de candidatures pour la rentrée 2024 sont disponibles sur le site internet.

Prochaines sessions de sélection:

 

CS Utilisation et conduite d'attelages de chevaux

 

 

 

Insertion professionnelle : Camille Pujol Morin, diplômée du DEJEPS support attelage

L’ IFCE propose plus d’une vingtaine de cursus de formations diplômantes ou qualifiantes permettant une montée en compétences et assurant l’insertion professionnelle au sein de la filière équine.

Le suivi de cohorte mené auprès des anciens stagiaires, nous assurent que 78% d’entre eux au moins ont trouvé un emploi.

L’IFCE suit avec grand intérêt le devenir des anciens stagiaires. Nous vous proposons aujourd’hui de lire le témoignage de Camille PUJOL MORIN. Elle a préparé le diplôme d’entraîneur DEJEPS perfectionnement sportif mention sports équestres support attelage sur le site de Rosières-aux-Salines.

Un duo qui a du crin

Après l’obtention de son BAC, Camille a travaillé un an dans la structure familiale de ses parents, éleveurs de chevaux et de vaches. Elle a débuté le circuit Jeunes Chevaux en attelage avec son poney durant cette année. D’ailleurs, ce dernier l’a ensuite accompagné tout au long de sa formation à Rosières-aux-Salines.

(c) A. Emo /IFCE

Prendre de l’expérience à l’étranger

Après sa formation, Camille a débuté les concours en amateur avec son poney. Elle est aujourd’hui groom dans une écurie d’attelage internationale aux Pays-Bas, ce qui lui permet de continuer à atteler et monter
quotidiennement. C’est une occasion également de découvrir le fonctionnement des écuries à l’étranger, de travailler son anglais et de se rendre sur de beaux concours.

Son avis sur la formation

Pendant un temps, j’ai hésité entre le BPJEPS et le DEJEPS. C’est Diane DELMAS (formatrice IFCE) qui m’a convaincue de suivre la formation d’entraineur. Et je ne regrette pas car le suivi et l’écoute des formateurs m’ont permis d’évoluer. L’encadrement par Diane Delmas, Juliette Mos et Evelyne Fleck a été très bénéfique.
J’ai particulièrement apprécié les semaines de rassemblement au Haras national du Pin. Ces regroupements ont permis de rencontrer les stagiaires d’autres sites. Et les échanges étaient très intéressants.
Nous avons abordé plusieurs sujets différents, notamment l’alimentation, afin de nous préparer à la gestion d’une écurie et d’une cavalerie par la suite.

Pour en savoir plus sur nos formations DEJEPS pour devenir entraîneur (CSO, Dressage, CCE ou Attelage), cliquez ICI

Enseignez aujourd’hui et demain : développer ses compétences avec l’IFCE

Enseignants d’équitation, formez-vous avec l’IFCE pour enrichir vos compétences pédagogiques et évoluer dans votre métier.

En 2022, la Fédération Française d’équitation dénombrait 692 400 licences. Les activités équestres se pratiquent dans plus de 9 500 structures, qui emploient plus de 17 000 personnes, dont les enseignants.

Pour se démarquer sur le marché et fidéliser leurs clients, ces derniers doivent faire preuve de polyvalence et acquérir des compétences diversifiées. Les centres équestres sont également amenés à faire évoluer leur offre pour pérenniser leur activité.

Afin d’accompagner les enseignants et gestionnaires de structure équestre, l’IFCE propose un panel de formations professionnelles « courtes ».

Découvrez le catalogue de formations

Nouveautés 2024

En 2024, il est indispensable de pouvoir singulariser son enseignement. En septembre prochain, les enseignants pourront donc s’initier aux préférences motrices avec l’écuyer du Cadre noir Nicolas Perez (praticien certifié Action Types®). L’intégration de ces notions permet de mieux individualiser son discours.

Découvrez dès maintenant les notions de préférences motrices en visionnant la webconférence sur les notions générales.

Préférences motrices et cérébrales

En savoir plus : Prendre en compte les préférences motrices du cavalier dans son enseignement : 24 septembre 2024 – SAUMUR

La singularité concerne également chaque équidé. Pour améliorer la locomotion du cheval grâce aux notions de biomécanique, une journée avec le docteur vétérinaire Isabelle Burgaud et un écuyer du Cadre noir sera également proposée cette année. Cette formation alternera entre des temps de présentation (notions fondamentales de biomécanique, les signes d’inconforts et les boiteries) mais aussi des études de cas, des temps d’observation et la transmission de bonnes pratiques dans le travail du cheval.

En savoir plus : Comprendre et améliorer la locomotion du cheval grâce aux notions de biomécanique : 10 décembre 2024 – SAUMUR

(c)B. Lemaire /IFCE

Gagner en autonomie et être garant du bien-être de la cavalerie

Raisonner la vermifugation, optimiser la gestion de l’alimentation, savoir remettre un fer en cas d’urgence, ces compétences sont indispensables pour un suivi optimal de la cavalerie. Des formations à la journée sont proposées sur différentes sites IFCE afin de gagner en autonomie dans la gestion de la cavalerie et d’assurer le bien-être physique des équidés.

La filière équine étant soucieuse du bien-être animal, les enseignants peuvent bénéficier d’une formation mixte pour apprendre à conduire l’évaluation du bien-être équin et être capable de proposer des actions de développement vers le bien-être équin.

Développer son entreprise

Pour répondre au besoin de diversification, l’IFCE accompagne les enseignants sur le développement d’activités complémentaires comme par exemple la préparation à la saison de reproduction ou l’optimisation de la gestion du fumier.

Les formations permettent aussi de découvrir de nouvelles perspectives et de proposer de nouvelles activités à la clientèle comme l’enseignement de l’attelage et le travail à la longe ou aux longues rênes.

Se renouveler en tant qu’enseignant

Après plusieurs années d’enseignement, faire le point sur son expérience est une étape important pour pouvoir actualiser ses pratiques. Les écuyers du Cadre noir accompagnent donc les enseignants sur des formations de deux jours ou plus pour leurs permettre de s’imprégner des innovations pédagogiques, de prendre du recul sur leur pratique, et de se projeter à nouveau.

(c) A.Laurioux / IFCE

Financement

Selon votre statut, il existe diverses possibilités de financement des formations.

  • Chef d’entreprise agricole non-salarié

Vous pouvez bénéficier d’une prise en charge par VIVEA.

Lorsque vous remplissez le bulletin d’inscription, il faut cocher la case VIVEA dans la partie financement sollicité. L’IFCE réalise alors directement la demande de prise en charge, si vous êtes à jour de vos contributions.

Attention : la date limite de dépôt des demandes est programmée plusieurs semaines en amont. Toutes les inscriptions tardives ne peuvent donc pas bénéficier de cette modalité de financement.

  • Salarié des entreprises du secteur équin

Lorsque vous remplissez le bulletin d’inscription, il faut cocher la case OCAPIAT dans la partie financement sollicité.

Dans le cadre de l’appel d’offre régional OCAPIAT 2024-2027, certaines formations sont financées à 100%. L’entreprise doit inscrire directement son ou ses salariés via le site internet d’OCAPIAT sur les sessions programmées au catalogue régional.

  • Salarié indépendant

Il faut s’adresser au Fonds d’Assurance Formation (FAF) dont dépend l’activité, il s’agit en général du FIF-PL.

Dans ce cas il faut faire votre demande directement sur l’extranet.  La prise en charge annuelle par professionnel est plafonnée à 600 € dans la limite du budget de la profession.

Si vous avez des questions sur la prise en charge et l’organisation de la formation, vous pouvez contacter notre équipe administrative : formations@ifce.fr

Se former tout au long de sa vie

Cérémonie de remise des médailles du concours « Un des meilleurs apprentis de France »: une reconnaissance pour nos stagiaires

La remise officielle des médailles du concours « Un des meilleurs apprentis de France » s’est déroulée le 21 février au Théâtre du Châtelet. Ces médailles sont une véritable reconnaissance de la qualité des formations IFCE et de l’engagement des stagiaires.

Quatre médailles d’Or pour les stagiaires IFCE

Le site du Haras national du Pin a accueilli la finale nationale dédiée aux métiers du cheval en juillet 2023.

Trois stagiaires en formation BPJEPS sur le site de Saumur, Léa Dekowski, Elise Hardouin et Léa Faivre ont pris part à cette finale. Sur les 8 candidats en lice pour le métier d’enseignant, seules 4 concurrentes sont sélectionnées pour la dernière étape. Finalement, nos trois drôles de stagiaires réalisent le parcours sans faute. Elles obtiennent, toutes les 3, le titre de Meilleures apprentis de France pour le métier d’enseignant d’équitation.

Concernant le métier de sellier-harnacheur, le jury attribue deux médailles d’or dont l’une à Maud Cosnier apprentie en formation sur le site du Pin.

Quelques mois plus tard, elles ont reçu, toutes les 4, une invitation pour la cérémonie de remise des médailles à Paris.

Savoir- faire et investissement personnel : une reconnaissance par leurs pairs.

Mercredi 21 février restera gravé dans la mémoire de nos anciennes stagiaires et des 440 meilleurs apprentis de France. Tous les médaillés étaient conviés au Théâtre du Châtelet, un écrin prestigieux qui se prête parfaitement à l’organisation de cette cérémonie.

Cet événement, haut en couleur et en émotion, souligne le dévouement de ces jeunes talents dans leur domaine. Et ces médailles sont une reconnaissance de leur savoir-faire technique, de leur investissement et de leur implication. A l’issue des 4 heures de discours poignants, les lauréats ont pris la pose pour immortaliser cet instant en Or.

Léa, Elise, Léa et Maud ont brillamment représenté les formations de l’IFCE durant le concours ainsi que lors de la cérémonie. Elles ont su démontrer que derrière chaque réussite se cachent des heures de pratique et de préparation. Ce succès vient récompenser non seulement leur travail acharné, mais aussi l’engagement de l’IFCE à fournir un enseignement de qualité, propice à l’épanouissement de ses stagiaires et à l’excellence professionnelle.

La cérémonie au Théâtre Paris Châtelet a été l’occasion de célébrer ces valeurs et de reconnaître officiellement le talent et l’engagement de ces jeunes professionnels.

 

 

 

Insertion professionnelle : Alexis SCHOTT, titulaire du CS Education et travail des jeunes équidés

L’ IFCE propose plus d’une vingtaine de cursus de formations diplômantes ou qualifiantes permettant une montée en compétences et assurant l’insertion professionnelle au sein de la filière équine.

Le suivi de cohorte mené auprès des anciens stagiaires, nous assurent que 78% d’entre eux au moins ont trouvé un emploi.

L’IFCE suit avec grand intérêt le devenir des anciens stagiaires. Nous vous proposons aujourd’hui de lire le témoignage d’Alexis SCHOTT. Il a passé son certificat CS ETJE à Rosières-aux-Salines en 2022.

Compléter son CV pour mieux valoriser

Après deux années de formation BPJEPS, Alexis a entamé la formation Cavalier Jeunes Chevaux à Rosières-aux-Salines, afin d’acquérir les compétences techniques qui lui manquaient dans son enseignement.

Enseigner aux cavaliers et aux chevaux

À la sortie de sa formation, Alexis a travaillé durant un an dans un centre équestre, en tant que moniteur d’équitation. En parallèle, il fait acquisition d’un jeune cheval. Ensemble, ils s’engagent sur le circuit SHF jeunes chevaux en dressage. L’année dernière ils ont pris part à la finale des 5 ans à Fontainebleau.
Il est aujourd’hui cavalier maison dans une écurie de dressage, avec plusieurs jeunes chevaux sous sa selle.

(c) H.Marcheron / IFCE

Son avis sur la formation

Je garde un très bon souvenir de cette formation, le contenu est très intéressant avec des intervenants de qualité. Grâce au suivi et aux cours dispensés, j’ai très vite progressé.
Les cours théoriques complètent très bien notre formation. Par exemple : l’alimentation, les règlements des concours jeunes chevaux ou encore de la comptabilité. J’ai beaucoup apprécié les cours d’analyses vidéos que nous avons fait avec Evelyne Fleck (intervenante , DESJEPS). Durant ces cours, nous étudions des reprises de jeunes chevaux pour apprécier la qualité des allures du cheval ainsi que la technique et les actions du cavalier. Je garde particulièrement en mémoire la découverte de l’attelage et des longues rênes avec Diane Delmas! Une enseignante impliquée et passionnante.

 

Insertion professionnelle : Camille LE BORGNE, diplômée du DEJEPS en 2022

L’ IFCE propose plus d’une vingtaine de cursus de formations diplômantes ou qualifiantes permettant une montée en compétences et assurant l’insertion professionnelle au sein de la filière équine.

Le suivi de cohorte mené auprès des anciens stagiaires, nous assurent que 78% d’entre eux au moins ont trouvé un emploi.

L’IFCE suit avec grand intérêt le devenir des anciens stagiaires. Nous vous proposons aujourd’hui de lire le témoignage de Camille Le Borgne diplômé du DEJEPS.

Tous les chemins mènent à Rosières

Après une première expérience dans la gendarmerie en région parisienne, Camille a été cavalière groom dans une grande écurie. Finalement, elle décide de poser ses valises en Alsace.

A son arrivée dans le Grand Est, elle intègre alors la formation DEJEPS à Rosières-aux-Salines, et obtient donc son diplôme d’entraîneur dans la discipline du Dressage en 2022.

Une entreprise pour plusieurs activités

Camille a développée son auto-entreprise. Elle propose à la fois des cours, des stages et l’entraînement de chevaux.
Après avoir évolué jusqu’au niveau Amateur Élite et Pro 3 en dressage, elle se consacre désormais à l’équitation de travail. Elle est d’ailleurs présélectionnée pour faire partie de l’équipe de France aux prochains Championnats d’Europe qui se dérouleront en République Tchèque !

(c)J.Mos /IFCE

Son avis sur la formation

Cette formation est très complète, avec autant de théorie que de pratique. De très nombreux thèmes sont abordés en plus de l’équitation : alimentation, transport des chevaux, etc… Nous avons même été passer une journée avec un sellier-bourrelier !
En ce qui concerne la partie à cheval, les formateurs sont très ouverts et à l’écoute. Les cours ne sont pas figés et s’adaptent à nos besoins ou nos lacunes. Pour ma part, j’ai suivi le cursus dressage mais j’ai pu participer à quelques cours de saut d’obstacles. J’ai bien aimé me prêter au jeu du « cobaye » pour les stagiaires DEJEPS support CSO !