Etre en règle, un réel avantage en cas de crise !

Avec les événements sanitaires que nous avons connus lors de ce premier semestre 2020, vous avez été nombreux à utiliser les démarches administratives SIRE liées à vos équidés pour poursuivre votre activité, demander des aides ou pourvoir aux besoins essentiels de vos chevaux. Parce qu’au-delà des obligations réglementaires chaque démarche a son utilité, ces 3 témoignages montrent combien être à jour dans ses dossiers permet de faciliter la suite des événements :

Marine, 35 ans, propriétaire de 2 chevaux (53 –Mayenne)

Mes 2 chevaux sont hébergés sur une pâture que je loue à 6km de mon domicile, j’avais effectué ma déclaration de lieu de détention auprès de l’IFCE il y’a quelques années, mais à vrai dire cela ne m’avait jamais vraiment servi.

Mais pendant le confinement, avec la restriction de circulation, j’ai pu éditer depuis mon espace perso sur le site www.ifce.fr une attestation de déclaration du lieu de détention où sont hébergés mes chevaux. Heureusement, car cela m’a servi de justificatif auprès des forces de l’ordre pour continuer à apporter à mes chevaux les soins essentiels : nourriture et eau.

Fréderic, 47 ans, gérant de centre équestre (27 – Eure)

En début d’année, j’avais acheté 2 nouveaux chevaux de clubs pour remplacer des montures que j’avais mis en retraite. L’un d’entre eux n’était même pas identifié et j’ai dû contacter un identificateur pour le mettre en règle et faire les démarches d’enregistrement et de changement de propriété auprès du SIRE.

Lorsqu’une aide aux structures équestres suite aux mesures sanitaires mises en place contre le COVID a été décidée, j’étais soulagé d’avoir fait mes démarches au préalable, sinon je n’aurais pas pu déclarer ces chevaux parmi mes chevaux d’instruction alors que je les ai bel et bien nourris et entretenus durant tout le confinement. Et puis comme ça tout est OK en cas de contrôle et avec la reprise des compétitions je peux les engager sans soucis.

Serge, 52 ans, étalonnier (14 – Calvados)

Durant le confinement, l’activité de monte a dans un premier temps été suspendu, puis remise en route grâce à un protocole sanitaire strict ce qui m’a permis de poursuivre mon activité. Néanmoins, j’ai vraiment essayé de limiter les contacts avec les professionnels qui amenaient leurs juments pour faire courir le moins de risque possible à mes employés et à ma famille.

Comme depuis plusieurs années, j’avais demandé les cartes de saillie de mes étalons bien en amont pour être prêt le plus tôt possible dans la saison. Avec le format internet des cartes de saillie, nous avons traité tous les aspects administratifs par mail et j’ai pu éviter les échanges de papier et des contacts physiques inutiles.

Vous aussi, soyez vigilants face à aux démarches administratives de vos équidés pour être plus serein même dans des situations difficiles à anticiper.

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