Les sauts d’école

Cn - sauts d'école - courbetteCn - sauts d'école - croupadeCn - sauts d'école - cabriole

Apparus sous la Renaissance italienne, les airs relevés servaient à orner les chorégraphies des carrousels. Ils permettaient de prouver la valeur et la solidité des cavaliers en selle et représentaient l’aboutissement du dressage du cheval. On peut imaginer l’origine militaire des sauts d’école. Le but était essentiellement d’obtenir du cheval de guerre une soumission parfaite et une très grande maniabilité, préparant les cavaliers aux rudes secousses du combat et servaient aux officiers à parader sur le front des troupes, les sauts d’école n’étaient pas utilisés au combat, bien que la tentation fût grande.

Pour s’en convaincre, il suffit de les pratiquer. Quand on connaît la préparation et la précision qu’ils demandent, il est difficilement imaginable de les exécuter dans le cadre d’une confrontation où rapidité et promptitude des réactions sont vitales. Les airs relevés pratiqués à Saumur sont la courbette, la croupade, la cabriole. Seule la cabriole, « le plus élevé et le plus parfait de tous les sauts » a conservé son style classique. A Saumur, les sauts d’écoles sont pratiqués sans étriers.

 

La courbette est préparée par un équilibre sur les hanches, le cheval élève l’avant-main (les membres antérieurs) en prenant appui sur les postérieurs. Il reste en position quelques secondes.

Cn - Courbette 1Cn - Courbette 3

CN-sautecole-courbetteCn - Courbette 2

A la demande du cavalier, le cheval monte la croupe. « Touché par la cravache », il détache une ruade énergique en étendant complètement les postérieurs.

Cn - Croupade 1 Cn - Croupade 2 Cn - Croupade 3

Le cheval au terre-à-terre lève haut l’avant-main, quitte le sol par la détente de ses postérieurs. « Touché » par la cravache, il détache avec force une ruade, postérieurs tendus horizontalement imitant le saut du cabri. La cabriole est le saut le plus classique conservé à Saumur.

Cn - Cabriole 1Cn - Cabriole 2 CN-sautecole-cabriole